Sommaire :

Notre mohair

Le mohair français est parmi les plus fin au monde. Notre mohair est labellisé "Mohair des Fermes de France".

LE MOHAIR DES FERMES DE FRANCE vous garantit l'origine et la qualité du produit, puisqu'il s'appuie sur une charte de qualité et un cahier des normes techniques.

Pour obtenir un mohair de très haute qualité, un véritable travail d'amélioration du capital héréditaire des animaux est nécessaire en amont de la fabrication du produit fini.

Les chevreaux sont tondus pour la première fois à 6 mois. Il y a deux tontes par an.
Après la tonte, commence le rigoureux travail de tri des fibres qui s'effectue en plusieurs étapes.

Les fibres les plus fines sont réservées pour des articles destinés à être portés à même la peau.
Les fibres les plus gonflantes sont tissées en couvertures et plaids.
Enfin, une troisième catégorie sera mélangée à de la laine pour donner des produits souples et résistants.

La laine mohair est classée en différentes catégories selon la finesse : le kid-mohair ou mohair des chevreaux, le mohair des jeunes, le mohair des adultes. Des échantillons sont prélevés afin d'être analysés en laboratoire.

L'histoire du mohair :

On dit que c'est du verbe arabo-persan "Mukbayyar", qui signifie : " Celle qui est choisie, la plus belle" que vient le mot "mohair", nom de la toison immaculée de la chèvre Angora.
La précieuse étoffe tissée d'un poil doux lustré, aux qualités incomparables, était déjà recherchée en Asie il y a plus de douze siècles.
Dès le 4e siècle avant J-C., des tablettes de Summer témoignent de la présence des chèvres Angora et les Grecs de l'Antiquité racontent la célèbre histoire de Jason et de la Toison d'or.
A partir du 11e siècle, elles s'ébrouent sur les plateaux de l'Angora (actuelle Ankara).

Cette fibre somptueuse est aussitôt réservée aux vêtements du sultan et des membres de sa cour. En France, au 15e siècle, Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII, fait venir un troupeau de ces "caprins à poils longs, ondulés, doux et propres à la teinture." Ce troupeau est installé à la ferme de la "Chevrottière", dans les environs de Saint-Pourçain-sur-Sioule, en Allier. On y apprend que le pelage de ces chèvres d'Orient servit pour le tissage précieux de linges liturgiques et d'habits sacerdotaux des moines du Prieuré du Montet. Hélas les troupeaux ne vont pas survivre aux terribles famines de l'époque.

A l'aube du 21e siècle, quelques éleveurs à l'âme de pionniers parcourent le monde pour inviter la "belle" à venir paître sur leurs terres des fermes de France. Objet de soins attentifs, ces chèvres Angora, pas plus hautes que 60-65 cm au garrot, pesant à l'âge adulte 40 à 50 kg et dont l'espérance de vie est d'une dizaine d'années, produisent un mohair dont la qualité atteint les plus hauts standards. Les éleveurs se regroupent pour proposer aux connaisseurs des produits de haute gamme qui " ont de l'âme". Ils se dotent alors d'un sceau aux normes exigeantes, authentifiant leur production.

Conseils d'entretien :

Le mohair ne retient pas les odeurs et très peu la saleté.
Le lavage se fait à la main avec un shampoing doux et une eau à température ambiante sans différence de température entre le lavage et le rinçage. L'essorage est léger, le séchage se fait à plat, à l'ombre. Vous pouvez brosser le mohair afin qu'il retrouve tout son gonflant.

Toutefois, les produits courants, comme les chaussettes, les écharpes ou les gants supportent très bien un lavage en machine à 30°. Mais évitez le sèche-linge !